C’est le 11 octobre qu’après le service en cuisine, au moment de recompter les couteaux utilisés pour la préparation des aliments, les surveillants du service se sont rendu compte de la disparition d’un couteau de 30cm, avec une lame de 20cm de longueur. Une fouille des détenus présents au moment des faits, ainsi que de leur cellule a bien été réalisée. Mais sans succès.
“Tous les personnels se sentent en danger et même les CPIP (conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation) m’ont émis l’idée de ne plus se rendre sur les bâtiments pour les audiences et réunions diverses”, souligne David Mantion, secrétaire général adjoint de l’UFAP-UNsa Justice Paca-Corse dans un courrier adressé à la direction de l’établissement.
“Nous avons demandé une fouille générale de l’établissement”, nous a confiés ce samedi 14 octobre David Mantion. Fouille qui, le plus souvent, ne permet pas de retrouver l’auteur des faits mais le matériel dérobé… “Les détenus voyant arriver le contrôle, jettent souvent par les fenêtres les objets comme les téléphones, les couteaux, etc.”, assure David Mantion. “Le résultat n’est certes pas satisfaisant, compte tenu du coût financier que cela implique, mais cela permet en tout cas que les personnels retrouvent leur sérénité en allant travailler.”
David Mantion ne cache pas que la demande de fouille générale s’est vue opposer une fin de non-recevoir. “En revanche, une fouille sectorielle devrait être diligentée très rapidement. À ce sujet, nous réclamons qu’elle soit menée par des personnels pénitentiaires autres que ceux du centre de La Farlède.”
La direction, contactée par Var-Matin, n’a pas souhaité commenter. Ce samedi soir, le couteau disparu n’avait toujours pas été retrouvé.