Un militaire français décède après un accident lors d’un exercice opérationnel

Capture Twitter @SebLecornu

Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a communiqué la triste nouvelle du décès d’un brigadier-chef survenu ce vendredi 1er décembre 2023. Le militaire a perdu la vie à la suite d’un accident survenu pendant un entraînement opérationnel.

La déclaration officielle a été faite par le ministre des Armées sur X (anciennement Twitter) ce samedi 2 décembre.

Comme le relate BFMTV, la victime, le brigadier-chef Hervé Servius, du 35e Régiment d’Artillerie Parachutiste (RAP), avait été hospitalisée pendant une période prolongée en raison des séquelles de l’accident.

Le ministre a exprimé sa tristesse en déclarant : “J’ai appris avec tristesse le décès du brigadier-chef Hervé Servius du 35e RAP décédé hier suite à une longue hospitalisation après un accident survenu lors d’un entraînement opérationnel”.

Sébastien Lecornu a également adressé ses condoléances et son soutien à la famille du défunt ainsi qu’à ses camarades d’armes. Le 35e Régiment d’Artillerie Parachutiste, créé en 1873 et spécialisé dans l’artillerie parachutiste ainsi que l’intégration des feux de toutes natures, est basé à Tarbes, dans les Hautes-Pyrénées.

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❤ odile
❤ odile
02/12/2023 22:20

Encore un mort en entraînement… Paix à son âme. Sincères condoléances et solidarité avec sa famille, ses amis et frères d’armes. Mais d’autres aussi se posent la question : la sécurité des entraînements dans l’armée ne devrait-elle pas être questionnée ? Les entraînements sont souvent menés avec une forte intensité et dangerosité, voire rudesse : je l’ai vu dans un impressionnant reportage sur les aspirants à l’Ecole militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan.Des familles de soldats défunts réclament la reconnaissance “Morts au service de la Nation” aux soldats morts à l’entraînement. Jean-Pierre Woignier connaît intimement ces situations : son fils François est décédé en 2017 dans des circonstances analogues. Depuis, le retraité se bat pour son petit-fils, âgé de 6 ans lors du drame, et sa belle-fille. Il a fondé en 2017 l’association “Les Oubliés de la Nation” pour une reconnaissance juridique et symbolique des soldats français morts à l’entraînement. Une cinquantaine de familles sont associées à son combat.
Un combat juridique et symbolique… Une proposition de loi portée par un sénateur n’a pas pu être examinée. Après la création du statut “mort pour le service de la Nation”, un décret de 2016 a détaillé les possibilités dobtention de cette mention avec deux conditions : un décès après un tir volontaire, par exemple dans une affaire de terrorisme, ou une mort dans des circonstances exceptionnelles. Ce qui laisse une grande part à l’interprétation faite par le ministère des Armées. Certaints solats obtiennent la mention, d’autres non, c’est inéquitable d’autant que ça ouvre des droits juridiques, comme le grade de pupille de la Nation pour les enfants et une pension de réversion versée en totalité pour l’épouse ou l’époux, contre 50 % en temps ordinaire. 
Quand vous ne vous sentez pas considérés, ça pèse. Pour les frères d’armes, un mort à l’entraînement, c’est un drame. Quand il n’y a pas de reconnaissance de cette mort, certains sous-officiers demandent à décrocher ou démissionnent. Pour prendre l’exemple de mon fils, il a pris part à quinze “opex” (opérations militaires extérieures), obtenu trois citations à l’ordre du régiment. C’est comme si tout son passé de soldat avait été effacé par la non-reconnaissance de ce statut. Le combat est juridique, mais aussi symbolique.  
Parce qu’ils sont morts par accident, parce qu’ils sont morts à l’entraînement, on oublierait leur passé ? L’obtention de la mention “mort pour le service de la Nation”  permet aussi de voir son nom inscrit sur des sites mémoriels. 
On a fait une pétition (toujours active sur change.org 146.579 signatures : “ils étaient des soldats de France, ils sont aujourd’hui Les Oubliés de la Nation”. On a écrit au président de la République, aux ministères : le combat continue. Dans un courrier datant de 2022, le chef de l’Etat a indiqué que le ministère des Armées menait, à sa demande, une réflexion sur les morts et blessés. On attend toujours une réponse. (extrait de 20 minutes du 16/11/2023) 💙 🤍 💗

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