Deux hommes avaient été sollicités par un ami afin de transporter un réfrigérateur à la déchetterie d’Antibes. Mais l’odeur insupportable a forcé les hommes a vérifier ce qu’il y avait à l’intérieur. Ils ne s’attendaient pas à ça.
C’est donc la forte odeur qui se dégageait du frigo qui a alerté des deux hommes. Même si leur ami les avait rassurés en expliquant qu’il avait tué un chien et laissé le cadavre à l’intérieur, ils sont eu un doute.
Ils ont alors décidé de forcer le cadenas qui fermait le frigo. Ils ont ensuite fait la terrible découverte. Il y avait bien le cadavre d’un chien mais aussi celui d’une femme.
Immédiatement, les deux hommes ont alerté les forces de l’ordre. Le parquet de Grasse a aussitôt saisi la brigade criminelle de la police judiciaire de Nice. Une patrouille de police est intervenue au domicile d’un des individus, lieu où se trouvait le fourgon contenant le réfrigérateur.
Entendus sous le régime de la garde à vue, les deux hommes étaient rapidement mis hors de cause. En revanche, le domicile du suspect numéro un, un Danois de 32 ans, était placé sous surveillance et le Raid procédait à son interpellation dimanche à 6 heures du matin.
La perquisition a permis de découvrir de nombreuses armes chargées, des produits stupéfiants et le cadavre d’un chiot dans un congélateur. L’individu était connu de la justice pour mauvais traitement à un animal rapporte le journal Nice Matin.
L’autopsie de la dépouille, vraisemblablement la compagne du suspect, qui reste à identifier, révèle une mort par arme à feu. Les faits se seraient déroulés à Mandelieu-La Napoule.
L’individu a été déféré ce mardi au parquet de Grasse. Une information judiciaire pour meurtre par conjoint a été ouverte.
Il sera également poursuivi pour détention de produits stupéfiants (cocaïne, résine de cannabis) et sévices graves sur un animal domestique. La détention provisoire du suspect a été demandée par le parquet. Par ailleurs, “son examen psychiatrique conclut à son entière responsabilité pénale”, souligne le procureur de la République.
Cette histoire est effrayante. Pauvre femme pour laquelle manifestement personne ne s’inquiétait !