Un homme de 43 ans a été jugé par le tribunal correctionnel de Draguignan. Se connectant à un site de rencontre le 12 février dernier, il entame la conversation avec une utilisatrice qui ne cache pas n’avoir que 13 ans.
Il s’agit en faite d’un gendarme. La conversation dérive rapidement. Le quadragénaire envoie à son “adolescente” une photo de lui et de son camion. Il lui propose des pratiques sexuelles notamment de lui faire un cunnilungus. Il l’incite à se caresser et l’invite à venir le rejoindre dans le camion.
Il fixe alors un rendez-vous sur un parking d’un grand supermarché à Brignoles à “l’adolescente”. Les gendarmes se rendent sur place et l’interpellent. Les militaires découvrent le forum de discussion encore ouvert sur son téléphone portable, deux pilules de Viagra et 200 euros en liquide.“Je ne sais pas pourquoi j’ai fait cela, regrette le quadragénaire. Je vais aller voir un psychologue pour éclaircir tout ça…” Explique-t-il.
Pour son avocate le stratagème mis en place par les forces de l’ordre pose question. “Si cette pratique est, à juste titre, légalisée dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité, il convient de noter que pour accéder au site Coco.fr, il faut certifier être âgé de plus de 18 ans. L’utilisateur est donc censé échanger avec un majeur, pas avec un mineur qui a menti sur son âge. La manœuvre des gendarmes est discutable.”
Mais le mis en cause a refusé que son conseil soulève une nullité. Comme le relate Var-Matin, malgré des faits inquiétants et un manque d’explication, le tribunal correctionnel de Draguignan l’a condamné à six mois d’emprisonnement avec sursis.
Pour attraper les pédophiles sur le cyberespace il faut bien leur tendre des pièges. Félicitations au gendarme qui a réussit cet exploit. Quant à l’avocat, aucune morale décidément !
“La manoeuvre des gendarmes est discutable“… c’est ça. Ce n’est pas l’âge du prévenu qui est en cause, c’est l’âge de la fille. Et si elle s’était fait violer, la chère avocate aurait plaidé “elle était consentante” ? Les gendarmes ont le droit d’empêcher un crime tout de même, et ils l’ont fait. Respect à eux.