Alors que les Français sont invités à organiser et à participer à des réunions pour le grand débat national, pour la population carcérale, cela s’annonce complexe.
Contrairement au vote, droit de tout prisonnier français jouissant de ses droits civiques, le grand débat national concerne en effet tous les résidents en France et Français résidant à l’étranger, sans exception. Le comité du grand débat national souhaite « donner à chacun la possibilité de s’exprimer », de manière non-discriminante. L’intégralité des détenus est donc concernée : Français privés ou non de leurs droits civiques, étrangers européens ou hors-Europe.
Le niveau d’information des détenus peut-il être égalitaire avec celui des personnes résidant librement en France ? Interrogé par Le Parisien, le porte-parole du ministère de la Justice Youssef Badr s’y engage. Mais pour Amid Khallouf, coordinateur régional à l’Observatoire international des prisons, association qui agit pour le respect des droits de l’homme en milieu carcéral, permettre aux détenus de participer au débat « part d’une bonne intention, mais en pratique, ça va être très compliqué à mettre en œuvre ».
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