Selon une enquête du JDD, des dizaines de djihadistes étant incarcérés pour des faits de terrorisme devraient être libérés dans les trois prochaines années.
Ce casse-tĂŞte pour la justice française, la chancellerie, se dit prĂŞte Ă y faire face. C’est notamment le cas des “returnees”, ces djihadistes revenus d’Irak ou de Syrie et condamnĂ©s Ă une peine moyenne de six ans de prison. D’ici 2020, 60% de ces condamnĂ©s seront libĂ©rables.
Des unitĂ©s nouvelles ont Ă©tĂ© créées dans les prisons françaises, comme les quartiers d’Ă©valuation de la radicalisation (QER) ou le dispositif expĂ©rimental Recherche et intervention sur les violences extrĂ©mistes (Rive) qui doivent monter en puissance en 2018.
La question d’un dispositif de suivi après la libĂ©ration d’hommes et de femmes dont la dangerositĂ© est difficile Ă Ă©valuer va se poser, sachant que le ministère de la justice explique que “Tous les dĂ©tenus radicalisĂ©s quittant la dĂ©tention ont vocation Ă faire systĂ©matiquement l’objet d’une ‘note de signalement’ diffusĂ©e aux services de renseignement partenaires”.