Ce vendredi, dès 6 h, des palettes se dressent devant les portes du centre de détention de Montmédy. C’est Bertrand Le François, secrétaire local de l’UFAP-UNSA Justice qui coordonne le mouvement de mauvaise humeur des surveillants pénitentiaires du centre de détention. « On connaît un manque récurrent de personnel, le phénomène n’est pas nouveau, il existe depuis 2011 » ajoute-t-il. Il semblerait qu’effectivement le travail « en binômes » aux différents étages de l’établissement soit en grande partie la cause de cette grogne collective.
D’après les explications du leader syndical, le travail à deux est réduit à une seule personne avec les problèmes de sécurité inhérents à cet état de fait. Il poursuit : « De plus, les départs naturels ne sont pas remplacés, ici il manque 11 surveillants sur un total de 107. Le nombre d’heures supplémentaires effectuées qui sont heureusement payées a atteint un niveau qui n’est pas acceptable. En effet, celui-ci ne peut pas excéder 108 heures par mois et cette limite est dépassée. » affirme Bertrand
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