Ils Ă©taient une cinquantaine, ce jeudi 16, rassemblĂ©s devant le centre pĂ©nitentiaire de Mont-de-Marsan. La première Ă©tape d’un grand tour de France de 24 jours, au cours desquels ils parcoureront 8 villes : Toulouse, Marseille, Lyon, Poitier, Nantes, Rennes et Lille. Pour terminer Ă Paris, le 9 dĂ©cembre, oĂą ils seront notamment rejoints par les familles de dĂ©tenus et des Ă©lus.
Au total, ces militants parcoureront 4 000 km. Leur but : interpeller l’opinion et le gouvernement sur le sort des 64 prisonniers indĂ©pendantistes basques encore incarcĂ©rĂ©s en France. La partie Ă©mergĂ©e de l’iceberg, puisque 312 basques au total sont incarcĂ©rĂ©s des deux cĂ´tĂ©s de la frontière.
Ils dĂ©noncent “un rĂ©gime d’exception”
Presque toujours convaincus d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, en l’occurrence l’ETA, ils purgent des peines allant de quelques annĂ©es, pour ceux coupables de complicitĂ©, Ă la perpĂ©tuitĂ©, pour des attentats meurtriers.
“Alors qu’un processus de paix est en marche, les prisonniers basques sont considĂ©rĂ©s comme Ă©tant encore en lien avec une organisation terroriste