🇫🇷 Arras: Un surveillant en danger, l’alarme ne se dĂ©clenche pas…

Un surveillant de la maison d’arrêt s’est-il retrouvé en danger la semaine dernière, sans que son alerte soit relayée au poste de sécurité? C’est ce que dénonce le syndicat minoritaire des personnels de surveillance Force ouvrière. Il affirme que les «boutons d’alarme» sont vétustes et inefficaces.

« S’il avait pris un coup de lame, on aurait attendu des heures avant de le découvrir au sol. » Julien Martin, le secrétaire de l’union interdépartementale des syndicats pénitentiaires Force ouvrière, est remonté. Il affirme qu’un surveillant de la maison d’arrêt d’Arras a été confronté à une situation périlleuse la semaine dernière, sans parvenir à alerter son poste de sécurité et à demander de l’aide.

« Après une fouille, un gardien et un détenu se sont retrouvés dans la même pièce. La situation s’est envenimée, avec un risque potentiel d’agression. Il a eu beau appuyer sur le bouton rouge de son talkie-walkie, l’alarme ne s’est pas déclenchée », raconte-t-il. Ce qui ne serait, d’après Force ouvrière, pas le premier incident de ce type.

Le syndicat a envoyé à sa direction deux lettres bien chargées, qu’il a aussi publiées sur les réseaux sociaux. Une délégation régionale de Force ouvrière prévoit de se rendre dans la prison ces prochains jours afin de faire un état des lieux plus précis « des dysfonctionnements » arrageois.

Jointe, la direction interrégionale des services pénitentiaires de Lille n’a pour le moment pas répondu à nos sollicitations.

La Voix du Nord