L’enquĂŞte dĂ©marre en dĂ©but d’annĂ©e, lorsqu’un condamnĂ© rentre de permission avec 200 grammes de cannabis. On retrouve dans la cellule de celui qu’il dĂ©signe comme son commanditaire plusieurs tĂ©lĂ©phones portables, des cartes SD…
Après enquête, surveillance, écoutes, une descente à lieu en mai dans de nombreuses cellules du centre pénitentiaire de Bapaume. On parle de portables et de plusieurs kilos de cannabis qui auraient réussi à passer en l’espace d’un an et demi. Vingt-trois personnes sont mis en cause.
Il y a les “simples” consommateurs, et toute les castes de la petite sociĂ©tĂ© en prison. Les relais qui depuis l’extĂ©rieur, livrent la came Ă d’autres. Parmi eux: le cousin et la petite amie de celui que l’on surnomme “Bouj” 38 ans le caĂŻd , pour faire simple le mal dominant des vingt-trois hommes et femmes assis sur les bancs. Les mules sont ceux chargĂ©s de faire passer les produits après une permission, sous la contrainte. Les cantiniers, ceux qui distribuent les colis aux prisonniers, sont utilisĂ©s pour la livraison de la drogue. Enfin les “nourrices” les plus bas (donc les plus faibles) dans l’échelle sociale, sont chargĂ©s de garder dans leur cellule les produits interdits.
Les magistrats rendront leur jugement le 28 novembre.
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