Les deux maisons dâarrĂȘt du centre pĂ©nitentiaire dâOrlĂ©ans-Saran, qui avaient Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©es en urgence lors des inondations de 2016, devraient, enfin, pouvoir rouvrir leurs portes, en juin 2018.Si le calendrier est tenu. Car aprĂšs avoir annoncĂ©, en fĂ©vrier, un achĂšvement des travaux pour fin 2017, le ministĂšre de la Justice avait repoussĂ© une premiĂšre fois lâĂ©chĂ©ance cet Ă©tĂ©. Le chantier devait alors dĂ©marrer en octobre et durer six mois, jusquâen mars donc.
Lors dâune rĂ©cente visite au centre pĂ©nitentiaire, Pierre Azzopardi, sous-directeur du pilotage Ă la direction de lâadministration pĂ©nitentiaire, a indiquĂ© que ce calendrier Ă©tait, Ă son tour, abandonnĂ© : « Lâappel dâoffres que nous avons lancĂ© en aoĂ»t sâest avĂ©rĂ© infructueux. »
Les travaux repoussĂ©s Ă la fin de lâannĂ©e
Le ministĂšre de la Justice doit donc dĂ©sormais dĂ©marcher les entrepreneurs intĂ©ressĂ©s par le chantier. Et nĂ©gocier. « On attend leurs propositions. Tout devrait ĂȘtre bouclĂ© fin novembre. On espĂšre pouvoir dĂ©buter les travaux dâici la fin de lâannĂ©e », prĂ©cise Pierre Azzopardi qui donne donc rendez-vous Ă la « fin du second trimestre 2018 » pour la rĂ©ouverture des deux maisons dâarrĂȘt inondĂ©es.
Le chantier portera essentiellement sur la réhabilitation des sous-sols et des rez-de-chaussée des deux bùtiments. Un local technique, surélevé, sera construit pour accueillir le systÚme de chauffage et les armoires électriques. Ces installations se trouvaient initialement dans les sous-sols et avaient été les premiÚres touchées par la montée des eaux.
Une « Ă©tude hydro-gĂ©ologique » est parallĂšlement menĂ©e pour Ă©valuer la capacitĂ© des sols de la prison Ă faire face Ă un nouvel Ă©pisode pluvieux de lâampleur de celui qui a touchĂ© le Loiret en 2016. Ses conclusions pourraient amener Ă de nouveaux travaux pour augmenter la capacitĂ© des fossĂ©s dâĂ©vacuation.
Pierre Azzopardi nâa pas prĂ©cisĂ© lâenveloppe dĂ©bloquĂ©e pour la globalitĂ© des travaux. En juillet, le ministĂšre Ă©voquait la somme de 4,4 millions dâeuros, dont 1,6 million a dĂ©jĂ Ă©tĂ© dĂ©pensĂ© pour les travaux les plus urgents (Ă©vacuation des eaux, nettoyage, etc.).