Ce jeune prisonnier du centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville avait téléphoné à la police et assuré qu’un de ses anciens codétenus allait faire sauter une bonbonne de gaz dans un train ou une gare de cette ville belge.
« Dans le contexte actuel d’état d’urgence, on ne doit rien laisser passer », tonne le procureur. « Cette dénonciation de projet d’attentat a forcément été prise très au sérieux ». Dans le box, David, 24 ans, détenu au centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville. Le 27 septembre dernier, à 3 h 40, il a contacté les pompiers qui ont transféré son appel à l’hôtel de police de Lobau, à Nancy. Il a expliqué qu’il était en détention, a refusé de donner son nom et a assuré ensuite que l’un de ses anciens codétenus, un certain « Benali », allait faire sauter une bonbonne de gaz à Liège, dans un train ou une gare.
Souci : l’administration a vĂ©rifiĂ© et David n’a jamais Ă©tĂ© en cellule avec un certain Benali. Le prĂ©sident se pose l’évidente question des soins psychiatriques : « – Vous avez dĂ©jĂ vu quelqu’un ? ».
« – Non, mais j’ai dĂ©jĂ Ă©tĂ© hospitalisĂ© en 2014 et 2015 ».
« Cette alerte ne repose sur rien », note le procureur. « Juste sur un imaginaire nourri par des vidéos de Daech que le prévenu doit regarder ». Il requiert un an ferme.
Le tribunal le condamne à la moitié, six mois de prison avec maintien en détention.
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