« La structure du quartier courtes peines [QCP] nâest pas conçue pour empĂȘcher les Ă©vasions. Ce jeune homme a simplement sautĂ© les deux grillages, qui ne sont pas pourvus de barbelĂ©s ou de mirador, alors quâil se trouvait en promenade. » Le secrĂ©taire local du syndicat pĂ©nitentiaire des surveillants nâest pas vraiment Ă©tonnĂ©.
Ce vendredi matin, vers 8â
hâ
30, un dĂ©tenu de la maison dâarrĂȘt de Seysses a rĂ©ussi Ă sâĂ©vader. En rĂ©alitĂ© sa cavale nâa mĂȘme pas durĂ© une heure. AprĂšs avoir Ă©tĂ© repĂ©rĂ© en train de traverser lâA64, le jeune homme a pris la direction du rond-point oĂč se trouve la gendarmerie autoroutiĂšre.
DĂšs lors, les militaires ont dĂ©ployĂ© dâimportants moyens. Le peloton de surveillance et dâintervention de la gendarmerie (PSIG), la brigade de Seysses et le peloton motorisĂ© (PMO) de Muret ont reçu le renfort du dĂ©tachement aĂ©rien et dâune Ă©quipe cynophile pour procĂ©der Ă son arrestation survenue vers 9â
hâ
15.
Ce jeune homme de 19 ans, incarcĂ©rĂ© pour des faits de vols et dâescroqueries, a repris immĂ©diatement le chemin des geĂŽles pour ĂȘtre placĂ© en garde Ă vue. « Câest une premiĂšre au QCP, note Nicolas François. Normalement, on nâa pas besoin dâavoir des barreaux car on accueille des profils souples, apaisĂ©s. Des personnes qui effectuent leur peine le plus calmement possible. Mais avec la surpopulation pĂ©nale, la politique de la maison dâarrĂȘt depuis quelques mois, câest dâintĂ©grer des profils plus durs dans les QCP pour limiter le surencombrement des matelas, par exemple. Des collĂšgues lâavaient prĂ©dit, cela nâaura pas mis beaucoup de temps Ă se produire », dĂ©plore le syndicaliste.
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