Claude, 26 ans, est libérable en 2022. Condamné 3 fois pour des violences, il a aussi écopé en 2012 de 15 ans de réclusion pour assassinat. Le détenu a refusé d’être extrait de sa cellule pour son procès. C’est donc vers un box vide que se tourne le regard du surveillant que le détenu a agressé le 21 août dernier.
Jamais il ne s’est expliqué sur ce jet d’huile bouillante. Mutisme total. « Nous attendions un minimum d’explications », note l’avocat de la partie civile. « Nous sommes déçus. Mon client a été très chanceux. Les faits sont injustifiables ».
Le procureur dénonce « une agression gratuite, un mode opératoire barbare. L’expertise psychiatre évoque une personnalité psychopathique ». Et de requérir 5 ans ferme. « Le seul moyen de rappeler à la réalité les détenus qui voudraient atteindre gravement les représentants de l’autorité ».
Le tribunal ne suit pas mais revoit très largement la peine à la baisse. Trois ans ferme.