Le projet de loi antiterroriste devrait permettre de muter ou radier des fonctionnaires chargés de missions de sécurité qui se seraient radicalisés.
Aujourd’hui, une soixantaine de fonctionnaires radicalisĂ©s sont fichĂ©s au FSPRT, le fichier pour la prĂ©vention de la radicalisation Ă caractère terroriste. Parmi eux, une quinzaine dans la police et une dizaine dans la gendarmerie, le reste Ă©tant des douaniers, des militaires ou des surveillants pĂ©nitentiaires.
En cas de doute sur l’attitude vestimentaire, le changement de comportement ou de propos tendancieux tenus par un fonctionnaire chargĂ© d’une mission de sĂ©curitĂ©, la hiĂ©rarchie sera ainsi alertĂ©e et une enquĂŞte des services de renseignement sera dĂ©clenchĂ©e. Plusieurs options pourront par la suite ĂŞtre dĂ©cidĂ©es: un changement d’affectation, une mutation voire une radiation. Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, deux policiers ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© Ă©cartĂ©s.