À plusieurs reprises, le président demande à Salim, prévenu de 20 ans, s’il souhaite être jugé aujourd’hui ou s’il préfère préparer sa défense. « Je veux trente ans », répond sans cesse le Marocain dans le box. Alors, le tribunal du Havre n’a pas d’autre choix que de renvoyer l’affaire à une date ultérieure, en l’occurrence le 4 octobre.
Le prévenu devra s’expliquer de ses multiples agressions au sein des différents centres pénitentiaires qu’il a côtoyés et sur sa tentative d’évasion de l’hôpital psychiatrique Pierre-Janet.
La liste est déjà longue pour ce marocain de 20 ans. Tout d’abord à Liancourt ,où il mord deux surveillants en avril 2016. Il flanque aussi des coups à l’un d’eux, ainsi qu’à l’une de leurs collègues. Ensuite il jette, à la prison de Beauvais, une casserole d’eau tiède au visage d’une surveillante. Il dégrade également des biens de la prison. En août dernier incarcéré à Saint-Aubin-Routot il violente plusieurs agents pénitentiaires, l’un aura 45 jours d’incapacité totale de travail. Puis provoque un incendie.
Finalement admis au centre Pierre-Janet, Salim tente de s’en évader le samedi 26 août, il parvient à sortir de sa chambre en menaçant le personnel soignant avec une barre en fer de cinquante centimètres pouvant être issue de la serrure trois points de la pièce. Puis il use d’un extincteur pour briser une fenêtre et déverse de la mousse sur les soignants. Il s’enfuit jusqu’à ce qu’un membre du personnel le plaque au sol. Face au mutisme du prévenu, l’avocat de permanence ne trouve « rien » à plaider.
Placé sous un nouveau mandat de dépôt, l’homme reprend le chemin de Saint-Aubin-Routot.
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