Le procès du détenu qui s’était évadé lors d’un transfert vers l’hôpital le 21 septembre dernier, s’est tenu au tribunal de Nancy.
Mamaar Cheaibi a l’air plus petit et plus mince que jamais. Car lorsque ce délinquant chevronné de 50 ans débarque, ce lundi, dans le box du tribunal de Nancy, il est encadré par deux malabars cagoulés et armés jusqu’aux dents des ERIS, l’unité d’élite de la pénitentiaire.
Au cours du trajet vers l’hôpital le prisonnier avait réussi à ôter les menottes de ses poignets et les entraves de ses chevilles. Puis, une fois arrivé à destination, il avait filé dès qu’un surveillant a ouvert la porte du fourgon.
« On est dans le grand banditisme », insiste la vice-procureur qui réclame deux ans de prison ferme. Le tribunal le condamne à 18 mois de prison supplémentaires.