Il veut en faire l’une des prioritĂ©s de son quinquennat. La lourde question du terrorisme islamiste est un point central dans la politique d’Emmanuel Macron. Devant les prĂ©fets, mardi 5 septembre, le chef de l’État a prĂ©sentĂ© et dĂ©taillĂ© son projet pour lutter contre ce flĂ©au de notre sociĂ©tĂ©.
Il a notamment détaillé certaines mesures concernant les établissements pénitentiaires français.
Alors que le seul centre de dĂ©radicalisation de France a fermĂ© ses portes, faute de pensionnaires, depuis le mois de fĂ©vrier, “une expĂ©rimentation d’un centre de personnes radicalisĂ©es, sous main de justice, sera arrĂŞtĂ©e d’ici la fin de l’annĂ©e”.
Renforcement du renseignement dans les prisons, en 2016, le gouvernement comptait 1.336 dĂ©tenus “identifiĂ©s comme radicalisĂ©s”, contre 700 en 2015. La rapiditĂ© et l’ampleur du phĂ©nomène de radicalisation dans le milieu pĂ©nitentiaire inquiètent les autoritĂ©s. Après l’abandon des unitĂ©s spĂ©cialisĂ©es mises en place par Christine Taubira en janvier 2016, un nouveau plan d’action avait Ă©tĂ© Ă©laborĂ©. Mais Emmanuel Macron a commandĂ© une “nouvelle stratĂ©gie de prise en compte des personnes radicalisĂ©es dans les prisons” au nouveau directeur de l’administration pĂ©nitentiaire, StĂ©phane Bredin.