Le travail est un droit pour les dĂ©tenus, considĂ©rĂ© comme facilitant la futur rĂ©insertion.Il y a deux catĂ©gories de travailleurs dans les 16 prisons des hauts de France. Ceux travaillant au service gĂ©nĂ©ral ( auxiliaire d’Ă©tage servant le repas, les buandiers , plombiers etc …) puis ceux de la production, plus communĂ©ment appelĂ©s les ateliers.
Il y a en moyenne 1450 détenus qui travaillent chaque jour dans les 16 établissements de la région.
Au niveau des ateliers de la maison d’arrĂŞt de Sequedin les surveillants ne sont que deux pour 90 voir 100 dĂ©tenus. Un nombre qu’ils jugent insuffisant pour leur sĂ©curitĂ©, notamment lorsqu’ils distribuent cutter, marteaux etc …
Un autre problème se pose,le salaire des prisonniers jugĂ© insuffisant. Il tourne entre 50 et 400 euros selon le poste occupĂ©. Le code du travail ne s’appliquant pas en prison, la rĂ©munĂ©ration n’est pas contrainte par le SMIC.