Un gardien demande au prévenu de rentrer sa tasse dans sa cellule et tout part en vrille. Un surveillant est mordu tandis que le second est poussé.
Le statut de surveillant pénitentiaire n’est pas de tout repos. Celui de détenu également mais pour d’autres raisons. En prison, le moindre détail peut prendre des proportions inattendues.
Le détenu a été placé en garde à vue au commissariat
Hier matin, quand un surveillant demande à un détenu de rentrer sa tasse, dans sa cellule, il ne s’imagine pas les conséquences de cette requête. Vous savez, une aile de papillon qui bat à un bout du monde peut provoquer une catastrophe à l’autre bout du monde.
La théorie s’applique aussi en milieu carcéral. Le détenu, sous le coup d’une information judiciaire pour tentative d’homicide, pète littéralement les plombs.
Deux surveillants de la maison d’arrêt du Bordiot en font les frais puisque le détenu en mord un et en pousse un autre avec vigueur. En prime, le locataire du Bordiot met sa cellule à sac.
Pas d’ITT (incapacité totale de travail) pour les deux surveillants. En revanche, l’auteur du coup de dents a fini sa journée en garde à vue au commissariat de Bourges. Il pourrait être convoqué en comparution immédiate, devant le tribunal correctionnel de Bourges, mercredi, si le substitut du procureur le juge nécessaire.