đŸ‡«đŸ‡·Draguignan: La nouvelle maison d’arrĂȘt en ordre de marche

A l’occasion de la signature d’une convention destinĂ©e Ă  dĂ©velopper la bibliothĂšque de la maison d’arrĂȘt, la direction de la maison d’arrĂȘt avait organisĂ© une visite des lieux. Si tout n’est pas encore prĂȘt, les choses avancent Ă  grand pas.Face Ă  l’imposante stature de la maison d’arrĂȘt, la porte d’entrĂ©e des visiteurs paraĂźt toute petite.

Une porte qui ressemble Ă  toutes les autres. Ou presque. Le pas franchi, on distingue un systĂšme de contrĂŽles aux rayons X et un dĂ©tecteur de mĂ©taux. Avant de vĂ©ritablement entrer dans l’enceinte de la prison, on pĂ©nĂštre par un sas de sĂ©curitĂ© avec tourniquets.
« Cela nous permet de comptabiliser les entrées et sorties », explique un agent pénitentiaire.
Le dispositif n’est pas encore complĂštement fonctionnel. Les choses se mettent en place doucement. Mais sĂ»rement. Les postes de gardes sont progressivement investis par du personnel en tenue.
« Tout s’organise petit Ă  petit, lance Claire Doucet, directrice de la maison d’arrĂȘt de Draguignan. Il y a encore quelques rĂ©glages, mais le gros de la structure est fonctionnel. DĂšs janvier, nous allons accueillir les premiers dĂ©tenus. Ils seront 300 Ă  320 d’ici mars. Nous allons dĂ©marrer doucement. » On prend la direction du quartier des arrivants oĂč sont reçus les dĂ©tenus dans un premier temps. On traverse une grande cour.
Un drapeau de la RĂ©publique flotte, entourĂ© par quelques oliviers. Le sol est blanc. Les murs des bĂątiments Ă©galement. De quoi ĂȘtre littĂ©ralement Ă©bloui, au sens premier du terme. On arrive face Ă  la porte de dĂ©tention.
« Pour nous, elle est symbolique, explique Alexis Hattinguais, directeur des services pĂ©nitentiaires (DSP) adjoint dĂ©tachĂ© notamment aux questions socioculturelles. DerriĂšre, c’est la zone de dĂ©tention. »
À l’issue de la visite, l’un des surveillants pĂ©nitentiaires lançait : « Visiter une prison de l’intĂ©rieur permet de casser les codes et l’imaginaire que l’on peut en avoir. » Sortis des quartiers de dĂ©tention, les visiteurs pouvaient difficilement le contredire. 

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