« Le centre pénitentiaire de Perpignan est au bord de l’explosion ».
Trois tĂ©lĂ©phones portables et 13 grammes de cannabis encore interceptĂ©s hier lors de fouille en sortie de parloir, 64 dĂ©tenus qui dorment tous les soirs Ă mĂŞme le sol Ă la maison d’arrĂŞt hommes, outre les 6 dĂ©tenus en quartier disciplinaire, 15 cellules de 9 m² dans le quartier femmes toutes occupĂ©es par 3 dĂ©tenues, dont 4 en cours de grossesse, 2 autres en quartier disciplinaire,…
«Un chaos absolu » dĂ©nonce le syndicat FO pĂ©nitentiaire qui, Ă l’heure de l’Ă©chĂ©ance Ă©lectorale, tire la sonnette d’alarme et lance « un appel dĂ©sespĂ©rĂ© au regard d’une situation d’extrĂŞme urgence ».
« Derrière ces grands murs se cache une grande misère sociale et une insupportable souffrance au travail des agents missionnés par l’État pour garantir la sécurité et la sûreté des concitoyens. Et pour couronner le tout un bébé grandit dans un tel contexte. L’équation est devenue impossible à résoudre pour les personnels. Toujours plus de misère, toujours plus de charge de travail liée à cette surpopulation galopante. Le tout sans effectifs supplémentaires. La fatigue, le burn-out et la détresse des agents sont omniprésents allant même jusqu’à impacter leurs vies privées. Pour combien de temps ce rythme effréné peu tenir tout en garantissant la sécurité dans cet établissement pénitentiaire ? »
L’independant
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