Les faits se sont déroulés jeudi après-midi près d’un affluent de la rivière Abounami, dans la commune de Papaïchton, une zone connue pour son activité aurifère illégale. Une patrouille mixte gendarmerie-Forces armées de Guyane (FAG) a intercepté quatre quads “déterminés à forcer le passage”, selon le procureur de Cayenne, Yves Le Clair.
Face à un orpailleur menaçant un gendarme avec un sabre, un autre gendarme du GIGN (Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale) a ouvert le feu “en protection de son collègue”. Touché à l’épaule, l’orpailleur, de nationalité brésilienne, est décédé des suites de ses blessures.
Comme le relate France-Guyane, une enquête a été ouverte et confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Cayenne.
Ce drame met en lumière la persistance de l’orpaillage illégal en Guyane, un fléau aux conséquences environnementales et sociales importantes. Selon les autorités, 7 500 orpailleurs clandestins, ou “garimpeiros”, sont présents sur le territoire, répartis sur près de 400 sites d’extraction.
L’intervention meurtrière rappelle également les risques encourus par les forces de l’ordre dans leur lutte contre ce phénomène. En mars 2023, le major Arnaud Blanc avait été tué lors d’une mission similaire à Maripasoula.
En mai 2023, un autre homme jugé menaçant avait également été abattu par un gendarme à Saint-Laurent du Maroni.
La lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane reste un défi majeur pour les autorités, qui doivent trouver des solutions pour concilier la sécurité des personnes, la protection de l’environnement et le développement économique du territoire.
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